...il y avait la lassitude. L'ennui. Un désabus. Une désillusion.
Des yeux gris.
Je ne suis pas le seul, nous sommes toute une génération qui vit dans les ruines d'un rêve, peu importe le nom qu'on lui donne.
Je ne suis pas le seul à vouloir parler de cela, à vouloir rager, à chercher où mettre mes espoirs, et à souhaiter sur ce maintenant qui a une odeur d'éternité en décomposition un demain à mesure humaine.
Mais j'espère que je ne serais pas le seul à le lire.
Bienvenue.
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N'êtes pas seul...
RépondreSupprimerQue votre combat vous porte loin.
C'est plutôt très bien écrit.
RépondreSupprimer"...nos yeux blasés qui en ont tant vu qu'ils sont devenus gris..." Desproges dans un réquisitoire contre Siné...
RépondreSupprimerMerci à tous.
RépondreSupprimer@Samir
Grand fan de Desproges, je ne connaissais pourtant pas -ou ne me souvenais plus- de cette phrase.
Les ruines d'un monde en formica, déjà navrant, mais pas encore minable comme aujourd'hui.
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